Les maires ruraux de France réunis en Assemblée Générale, à Lyon, le dimanche 11 mars 2018 ont adopté une résolution finale qui place le maire, l’habitant et la commune, au cœur des actions menées, à deux ans du renouvellement des conseils municipaux. Elle traite l’essentiel des sujets d’actualité au cœur des débats actuels.
Par ailleurs, 10 propositions pour une intercommunalité choisie et voulue sont aujourd’hui mises au débat. L’AMRF a saisi le Parlement et l’Exécutif de ces propositions fortes visant à redonner de la vigueur et à renforcer le principe de liberté communale. Après deux jours de débats, il ressort très clairement, que deux conceptions de l’intercommunalité s’affrontent. Celle qui y voit, à partir d’une réflexion partagée sur l’avenir, le vecteur d’une coopération solidaire, l’outil dans lequel la commune porte la pertinence de la proximité et la légitimité démocratique. Et l’autre, désincarnée, illustration d’une vision technocratique déformée, qui y voit ce qui à terme, devrait supplanter la commune. Les maires ruraux sont viscéralement, obstinément, lucidement, attachés à la première.